Retour sur la Rover 75 2.0 CDTI 131 ch

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Apparue à la fin des années 90 alors que ROVER appartenait à BMW, la 75 avait pour mission de remplacer à la fois la Rover 600 et la Rover 800, développées avec le partenaire Honda. Elle va connaître en Europe une carrière de 6 ans de 1999 jusqu'à la faillite de la marque en 2005 et sera commercialisée sous la marque Rover et MG, avant de poursuivre une seconde carrière à partir de 2007 sur le marché chinois sous les marques Roewe et MG.

 

Rover 75 : la classe à l'anglaise

 

La Rover 75 adopte un look classique, un peu néo rétro, qui la rend intemporelle à l'instar d'autres grandes berlines britanniques.

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Ceci se paie à l'intérieur où l'habitabilité est en retrait par rapport à ce que l'on peut attendre d'un véhicule de cette catégorie. Si on peut se croire un instant au volant d'un coupé au long nez, avec un espace vitré restreint, quatre adultes peuvent toutefois prendre place, avec toutefois un espace aux jambes limité à l'arrière. Mais, on n'achète pas une 75 pour avoir l'espace intérieur d'un monospace, mais pour son charme tant à l’extérieur qu'à l’intérieur.

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A l'intérieur justement, le tableau de bord en véritable ronce de noyer (sur les premiers modèles uniquement avant d'être en plastique par la suite) et le bloc compteur avec des cadrans ovales à fond blanc sont très agréables à regarder et procurent un véritable sentiment de bien-être.

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La voiture est belle, que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur dès lors que l'on est sensible au charme typiquement britannique. Attention toutefois, si l'ensemble est bien assemblé et respire la qualité, quelques rossignols peuvent apparaître avec le temps sur certains modèles. Par ailleurs, la voiture est globalement bien insonorisée.

Si on trouve un équipement correct pour l’époque, avec notamment une climatisation automatique bi-zone et un régulateur de vitesse, on regrettera cependant l'absence de grands vide-poches, notamment aux places arrière, ainsi que d’aumônières derrière les fauteuils sauf sur les finitions haut de gamme.

Le coffre offre un volume de seulement 432 litres et le réservoir permet une belle autonomie avec 66 litres de gasoil.

Une routière agréable

 

La plupart des commandes tombent parfaitement sous la main.

C'est surtout sur autoroute que l'on profite le mieux des qualités de la 75. Son excellente insonorisation permet de filtrer le bruit du diesel (d'origine BMW), malgré l'absence d'une 6 ème vitesse. La voiture tient parfaitement la route même à vitesse élevée.

En ville, les 4m75 de la Rover peuvent être gênants, surtout au moment de trouver une place et de faire un créneau. C'est là que l'on regrette l'absence d'un radar de recul, présent uniquement sur les finitions haut de gamme.

Sur route, on notera avec plaisir l'absence de trou à l’accélération au profit d'une progression plutôt linéaire. La consommation est correcte, il est rare de dépasser les 7 litres aux 100 km, sauf à bousculer la mécanique.

Mais si la version "ZT" de chez MG dispose de suspensions raffermies appelant une conduite plutôt sportive, la 75 a plutôt tendance à inciter à une conduite souple et son confort est de bon niveau, aussi bien aux places avant qu'aux places arrière.

 

Des points à vérifier avant l'achat

 

Une 75 ne coûte pas très cher en occasion, qu’elle soit équipée du diesel de 113 ch (baptisé CDT) ou du 131 ch (baptisé CDTi) et la mécanique se montre globalement fiable. Il n'est pas rare de voir des 75 diesel dépassant les 400 000 kms. Toutefois, les versions diesel ont quelques points faibles qui peuvent se révéler coûteux. Il s'agit de l'embrayage (2000 € avec le volant moteur chez Rover), des pompes à gasoil (700 € chez Rover) et du boitier électronique (500 €). Notez la présence d'une chaîne de distribution sur les versions diesel. Mais, du fait de ses prix bas en occasion et de la disparition de la marque, beaucoup de modèles ont souffert d'un sous entretien et sont à fuir à l'achat. Une 75 ne s'achète qu'avec un historique complet et de préférence avec la présence d'un ancien concessionnaire de la marque pas très loin (en cas de besoin de passer la voiture à la valise). Les pièces se trouvent chez eux ou, moins chères, en ligne chez Rimmersbros par exemple. Néanmoins, une 75 reste chère à entretenir dès lors qu’on l'entretient correctement.

 

EN CONCLUSION

 

La Rover 75 diesel est une formidable machine à rouler, dotée d'un charme typiquement britannique. A n'acheter qu'avec beaucoup de précautions et surtout pas sur un coup de tête.

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